Un pèlerinage plein d'espérance - reportage
« France fille des arts, des armes et des lois », tu avais retrouvé, en cette Pentecôte, les promesses de ton baptême.
Le Prince Louis de Bourbon est arrivé au pèlerinage de Chartres organisé par Notre-Dame de Chrétienté le dimanche après-midi sur le bivouac de Gas.
Accueilli par l'abbé de Massia, aumônier général du pèlerinage, Jean de Tauriers, son président, et Odile Le Saint, directeur de la communication, le Duc d'Anjou a été témoin de l'effervescence qui règne à quelques heures de l'arrivée de la colonne des pèlerins afin que toutes les installations logistiques soient fins prêtes. Denis Pinoteau, vice-président, en charge de la coordination des 1 200 bénévoles, a fait une visite du campement au Prince afin qu'il prenne la mesure de l'ampleur de l'installation d'un village éphémère pour les 18 000 pèlerins.
Après un entretien avec le Cardinal Müller, qui fut préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi jusqu'en 2017, le Prince a échangé avec Mgr Christory, évêque de Chartres, et salué ensuite les pèlerins arrivant, les traits tirés, les pieds poudreux, après une marche de 32 kilomètres.
Le Prince a pu ensuite se recueillir lors du Salut au Saint-Sacrement avec une foule nombreuse de pèlerins.
En fin de soirée, les responsables de l'association Notre-Dame de Chrétienté ont reçu le Prince à dîner avec des bénévoles du pèlerinage, belle occasion d'échanger fraternellement avec les uns et les autres.
Après une courte nuit, le Prince a pris un petit-déjeuner parmi les pèlerins, une demi-brique de lait en main emplie de café avant de s'élancer sur la route de Chartres dès 6h avec le chapitre Notre-Dame-de-l'Assomption.
Tantôt porte-croix, tantôt porte-bannière, le Duc d'Anjou a pèleriné sur les traces de Charles Péguy en chantant et priant, notamment aux intentions de l'Eglise et de la France.
Le Prince a clôturé sa participation au pèlerinage de Chartres en assistant à la messe pontificale célébrée par le Cardinal Müller en la cathédrale Notre-Dame de Chartres.
Très touché par l'accueil reçu, le Prince s'est montré impressionné tant par le nombre, la ferveur et la jeunesse des pèlerins que par la qualité de l'organisation et renouvelle ses voeux de succès pour les prochaines éditions.
Mot lu par Jean de Tauriers, président de l'association Notre-Dame de Chrétienté, à la cathédrale de Chartres devant 18 000 pèlerins en introduction de la messe :
"Je souhaite aussi remercier très chaleureusement, de la part de tous les organisateurs de ce pèlerinage, Monseigneur le duc d’Anjou pour sa présence parmi nous comme pèlerin. Assurément Monseigneur, cela aura rappelé aux plus anciens d’entre nous la venue de votre père le Prince Alphonse en 1988, et comme en son temps, nous sommes profondément touchés de vous voir pèleriner à nos côtés vers la Vierge de Chartres. D’abord parce qu’accueillir un prince très-chrétien est chose belle, digne et juste pour une association placée sous le vocable de Notre-Dame de Chrétienté. Ensuite parce que les princes des lys sont pour ainsi dire chez eux à Chartres : combien de vos ancêtres capétiens ont honoré cette cathédrale de leur attention et de leurs soins ? Ils figurent même sur les vitraux qui nous entourent. Et comment oublier que Henri IV, le premier des Bourbons, fut sacré roi de France à l’endroit-même où nous nous tenons ? Enfin, pour vous qui représentez aujourd’hui une dynastie si attachée à la fois au Saint-Esprit et à la Sainte Vierge, quelle belle circonstance que de fêter la Pentecôte dans un des plus anciens sanctuaires mariaux de France !
Il nous est bon, Monseigneur, de nous rappeler par votre venue que depuis des siècles, petits et grands sont venus par millions, humblement, au pied de Notre-Dame de Chartres se confier à ses prières et lui dire leur confiance et leur amour. Permettez-moi de vous dire que nous serons toujours heureux de vous accueillir, vous et votre famille, parmi les pèlerins de Chartres."
